lundi 28 janvier 2019

audio: Alain Connes, Le Spectre d'Atacama (avec Danye Chéreau et Jacques Dixmier), et en complément Alain Connes, La musique des formes


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Autour de la question par Caroline Lachowsky, 5 février 2018


Alain Connes, La musique des formes, Rencontres Science et Humanisme, 19 juillet 2012  

Colloque La vie des formes, Collège de France 13 octobre 2011 


Alain Connes, Danye Chéreau, Jacques Dixmier 
Le Spectre d'Atacama
Odile Jacob
2018

Présentation de l'éditeur
Ce roman nous invite à partager la quête de la vérité dans la peau d’un scientifique, d’une physicienne rescapée d’un séjour quantique et d’un as de l’informatique. Chemin faisant, le lien entre espace et musique se révèle, avec Messiaen et son Quatuor pour la fin du Temps, avec les spectres mystérieux captés par l’observatoire d’Alma au Chili.

À l’aléa du quantique vont se mêler celui, rebelle, des nombres premiers et celui des topos du grand mathématicien Alexandre Grothendieck, dont on écoutera les motifs. Le diable aussi jouera son rôle. Il sévit dans le machine learning qui l’emporte au jeu sans que l’on puisse comprendre pourquoi.

Qui gagnera la partie ?

Alain Connes est mathématicien, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d’Analyse et Géométrie, membre de l’Académie des sciences et de plusieurs académies étrangères, dont la National Academy of Sciences des États-Unis. Il a obtenu la médaille Fields en 1982.

Danye Chéreau a une formation littéraire. Les surprises de la vie lui ont permis de découvrir le milieu scientifique et le monde des chercheurs sur lesquels elle porte un regard toujours curieux, amusé et attendri.

Jacques Dixmier a professé aux universités de Toulouse, de Dijon et de Paris. Il est mathématicien « pur », mais certains de ses domaines de recherche (algèbres d’opérateurs, représentations des groupes, algèbres enveloppantes) sont utiles en mécanique quantique. Il a aussi publié des nouvelles de science-fiction. 


samedi 26 janvier 2019

audio, vidéo: Gabriel Chardin, L'insoutenable gravité de l'univers


La Méthode scientifique par Nicolas Martin, le 31.01.2019


Gabriel Chardin 
L'insoutenable gravité de l'univers
Le Pommier
2018

Présentation de l'éditeur
Plus d’un siècle après la construction par Einstein de la théorie de la Relativité générale, la gravitation reste une énigme. Alors que c’est la force la plus immédiate à nos sens ! La découverte des ondes gravitationnelles, témoins des premiers instants de l’Univers, constitue une nouveauté forte, mais les résultats obtenus sont difficiles à expliquer par le modèle cosmologique standard, censé décrire l’Univers de la façon la plus précise possible… Et s’il fallait carrément changer de modèle d’Univers pour résoudre l’énigme ? 
Alors que c’est la force la plus immédiate à nos sens, la gravitation reste une énigme. Si Einstein l’a apprivoisée dans sa théorie de la Relativité générale, les physiciens quantiques se cassent le nez et les neurones dessus… La gravitation résiste à l’infiniment petit…
Heureusement, depuis 20 ans les choses bougent. La découverte des ondes gravitationnelles, témoins des premiers instants de l’Univers, constitue une nouveauté forte. Les images de la coalescence de gigantesques trous noirs, popularisés par Stephen Hawking, ont marqué les esprits. Mais les résultats obtenus sont difficiles à expliquer par le modèle cosmologique standard, censé décrire l’Univers de la façon la plus précise possible… Et s’il fallait, carrément, changer de modèle d’Univers pour résoudre l’énigme ?
Car le modèle cosmologique standard peine à expliquer, entre autres, l’existence de l'énergie noire, à laquelle les cosmologistes ont recours pour expliquer l’expansion de l’Univers… Le modèle standard prédit que cette énergie va de plus en plus dominer notre univers jusqu'à ce que les galaxies se retrouvent isolées au milieu d'un espace presque vide…  Or, cette force mystérieuse serait due à une gravité répulsive ? hérésie ! La gravité ne peut « évidemment » être qu'attractive, repensez à la pomme de Newton… Le modèle cosmologique standard, pour « fonctionner », requiert également la tout aussi mystérieuse « matière noire »… tout en ne l’ayant jamais observée… Cela fait beaucoup d’inconnues pour expliquer la naissance de l’Univers et son évolution, passée, présente et future !
Pour Gabriel Chardin, chercheur aussi brillant qu’apprécié de ses collègues pour son originalité, la solution a peut-être pour nom… l’antimatière. L’antimatière, sa bête noire, sa muse, qu’il traque depuis 40 ans, et dont personne ne sait bien où elle est passée après le Big bang…
Quel est le rapport avec la gravitation me direz-vous ? Au lieu de graviter, comme chacun d’entre nous, l’antimatière antigraviterait… Pour cette raison, elle se dissimulerait dans ce que nous appelons aujourd'hui les vides intergalactiques, qui occupent la plus large fraction de notre univers.
Plus besoin de recourir ni à l’énergie noire ni à la matière noire, l'histoire de l'univers enfin livrée sans zones d'ombre  !
Le livre sort précisément l’année où trois méga expériences menées au CERN s’intéressent exclusivement à l’antimatière : elles pourraient donc fournir la solution de l'énigme. Et valider la thèse audacieuse de Gabriel Chardin, qui remet complètement à plat notre modèle d’explication de l’Univers… en en proposant un nouveau.

Gabriel Chardin est directeur de recherche au CNRS, où il préside le Comité des très grandes infrastructures de recherche (TGIRI). Sa carrière scientifique a été consacrée à l’étude de la stabilité de la matière, l’asymétrie matière-antimatière, l’astronomie gamma et la recherche de la matière cachée de l’Univers, travaux pour lesquels il a reçu en 2007 la médaille d’argent du CNRS.
Au Pommier, il est l’auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation et notamment de L’antimatière, la matière qui remonte le temps, ainsi que Peut-on voyager dans le temps ?